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Week-end Mise en Immersion (2/4)

2ème partie

Après cette première mise en bouche, Monsieur me pria de lui servir à boire ce que je fis avec une élégance toute féminine en prenant soin de prendre la bouteille de champagne, non pas par sa panse, mais par son cul avec mon pouce en son fond et les doigts restants répartis tout autour de ses flancs comme ils l’auraient été si je m’étais trouvée face à la croupe d’une femme-copine-gouine se penchant en avant pour que je puisse glisser ma main dans son entrejambe par en-dessous et pénétrer de mon pouce son intimité humide en répartissant mes doigts sur toute la largeur de son pubis pris de spasmes hihi… Je me fis fort de la décalotter de sa capsule de surbouchage et, telle une sommelière dévergondée, fit mine de nettoyer le goulot en y introduisant langoureusement mon petit doigt comme je l’aurais fait autour des lèvres, puis entre les lèvres d’une copine gouine en compagnie de laquelle j’aurais été amenée à m’offrir.

Tout aussi charnellement, je m’appliquai à envelopper la bouteille de mes caresses manuelles en la présentant à Monsieur. J’abandonnai ce vît minéral pour saisir la flûte de Monsieur que j’inclinai à bonne hauteur de sorte que le liquide, lentement, puisse s’écouler d’un orifice à l’autre et se déverser dans cette bouche minérale béante, aussi accueillante que bienveillante, sans qu’aucune goutte ne puisse s’en échapper.

Ce petit manège n’avait pu échapper à Monsieur qui, silencieusement, observait mes gestes tout en gardant un oeil sur ma posture et ma mise en valeur, l’une aussi suggestive que l’autre, l’une agrémentant les atouts de l’autre… Il ne faisait aucun doute que ces appels indirects à peine voilés titillaient toutes les parties cérébrales de Monsieur, de celles servant à la vision, à celles dédiées à l’analyse en passant par celles de la créativité… comme j’aurai l’occasion de m’en rendre compte plus tard…

Tout en dégustant nos bulles et les saveurs qui les accompagnent, Monsieur voulut savoir qui j’étais, d’où je venais, comment et depuis quand je m’étais destinée à développer ma féminité et ma femélisation.

Ce dernier aspect est toujours un sujet de curiosité chez les hommes amateur de celles que je suis. C’est un moyen pour eux de jauger l’étendue des possibles et de laisser aller leur imagination, étonnamment, souvent au-delà de ce qu’ils pouvaient envisager par eux-mêmes…

Il me parla aussi de lui, de son parcours personnel, professionnel autant que libertin. J’aurai donc à faire à quelqu’un qui a de la bouteille, qui a fréquenté le milieu libertin et bdsm depuis près de 20 ans… J’avais du coup la conviction que j’allais être poussée dans mes derniers retranchements, son but étant naturellement de me les faire repousser ou sauter à mesure que j’allais l’être moi-même… sautée.

Ce n’est pas en s’égarant entre bulles et sujets de conversation que Monsieur en perdit pour autant le fil de ses pensées; ses yeux disaient ce que sa bouche ne formulait pas, ou pas encore du moins…

Il se redressa, fit le tour du bar et vint se planter devant moi, tel l’alpha de la meute, une main sur la hanche, l’autre tenant sa flûte champagnisée en main.

La meute étant réduite à ma seule personne, le message était on ne peut plus clair; de la femme qui cause, il convenait que je devienne la femelle qui suce et il importait j’imagine que je le comprenne sans que Monsieur ait à formuler son attente. Je reconnus là la marque d’un homme qui, avec tact et autorité, testait si celle qui était avec lui et désormais devant lui savait décrypter les intentions liées à son statut.

Je m’accroupis donc devant cette marque d’autorité silencieuse, les genoux très écartés… je dégrafai son pantalon et sentis, ce faisant, que Monsieur était au bénéfice d’une virilité très envahissante, ce qui me ravit… Je palpai avec délicatesse et passion cet objet de désir que j’avais envie de faire mien, d’autant que seul le caleçon de Monsieur me séparait de lui… Je ne tardai pas à le libérer de son enveloppe de tissu et constatai combien il était désireux de se tendre vers moi et exprimer pleinement son envie de liberté… liberté des plus paradoxales, puisqu’elle visait à se nicher au plus vite dans les interstices buccaux tellement plus chauds et humides…

Je le caressai délicatement de mes deux mains pour montrer ma reconnaissance face à autant de chair et me mis à titiller son gland avec ma langue.

Dure, large et épaisse, il était temps que je salue cette queue en l’avalant progressivement entre mes lèvres pour lui faire goûter mes chaleurs buccales.

Monsieur me laissait faire mes va-et-vient goulus. Je prenais plaisir à sentir cette virilité en moi, jouant avec elle entre lèvres, langues et mains alternativement.

Je sentis Monsieur s’enhardir et commencer à prendre l’initiative des va-et-vient, en intensité autant qu’en rapidité.

Un râle de satisfaction précéda une remarque qui me remplit d’aise :

« C’est bien Erika ! Je vois que tu aimes sucer une queue; je compte bien mettre cette compétence à l’épreuve ! »

Monsieur exprimant sa satisfaction sur mes talents buccaux , je ne pus m’empêcher de me réjouir à la perspective de sentir Monsieur réserver le même sort à mon autre intimité…

Monsieur réalisa que l’heure avançait. Il m’interpela par ces mots :<(p>

« Erika, il est grand temps que tu te montres digne de toi ! »

« Oui Monsieur ? »

« Tu vas t’habiller en véritable salope ! »

« Ohh Monsieur… »

répondis-je d’un ton devenu hésitant.

« Que souhaitez-vous me voir porter ? »

« Tu vas mettre ta robe à trous, dessous un simple string ficelle, tes bas et tes cuissardes ! »

« Vous allez me promener ainsi en public ? »

« Tu porteras ton manteau de cuir en public ! Mais seulement quand nous serons en public ! »

« Bien Monsieur. J’imagine que vous avez donc quelques idées en tête ? »

« Ohh oui, sois tranquille ! Tu vas avoir l’occasion de t’afficher et de t’assumer ! »

« Loin de moi l’idée de mettre en doute vos intentions Monsieur. »

C’est donc vêtue telle que la photo ci-dessus le montre et juste recouverte d’un manteau, que je précède Monsieur sur le pas de porte et appelle l’ascenseur de sorte à pouvoir ouvrir la porte et voir dans le miroir de plein pied quelle est mon allure générale…

Nous allons dans le garage; je me glisse dans la limousine. Monsieur démarre, dehors la nuit est tombée. Monsieur prend la direction du centre-ville.

C’est vendredi soir; les rues sont animées. Une fois garé Monsieur me convie à déambuler à sa main dans la vieille ville, dans les rues piétonnes.

« j’ai l’idée de t’emmener dans une boîte chaude de la place; je veux que tu te montres à la hauteur ».

« Bien Monsieur, oui, dites-moi ! »

« Féminine et aguicheuse devant les personnes avec qui je dialoguerai, explicitement exhibitionniste quand je te demanderai de faire tes preuves ! »

 » Oui monsieur ! »

Nous sortons; je sens l’air frais de ce début de nuit se glisser sous ma mini-robe à mailles et remonter le long de mon entre-jambe jusqu’à atteindre mon clito et ses jumelles; ce n’est évidemment pas ce qui me sert de string qui va m’isoler du frais de cette nuit d’automne.

Monsieur nous conduit jusqu’au centre ville et se démène pour nous trouver une place de parc. Ceci fait, je me retrouve à déambuler à ses côtés sur mes échasses en donnant un contre-pied de fierté à tous les doutes qui m’assaillent quant à l’image que je donne; non pas que je craigne de ce qu’on pense de moi en me voyant, car les cuissardes à semelles compensées sur lesquelles je trône ne laissent aucune place au doute… Mais je me demande si je suis au moins digne de la féminité que je tente d’apporter à mes attitudes et à ma démarche. Je m’en inquiète auprès de mon maître de céans, qui manifestement ne s’en soucie guère, préoccupé qu’il est à localiser le club dans lequel il veut m’emmener, et satisfait d’être convaincu, et c’est ce qui est le plus important pour lui, qu’il a à sa disposition une femelle avec laquelle il pourra pavoiser et obtenir tout ce qu’un dominant est en droit d’obtenir d’une chair à plaisirs bien disposée et à sa botte.

Arrivés devant la petite entrée du club, je me surprends à penser que plus l’entrée est discrète, plus l’endroit doit être chaud. Un frisson me parcourt l’échine le temps de me demander si je serai à la hauteur ne sachant pas vraiment à quoi j’allais être confrontée.

Monsieur s’annonça pour deux entrées et eut cette idée saugrenue de préciser qu’il était accompagnée d’une travestie alors même que le caissier n’avait pas sourciller en me voyant entrer et me positionner en retrait. Sans même pousser plus avant d’un regard sur ma personne pour juger de mon niveau de féminité, il déclina l’entrée, arguant que la clientèle de l’établissement était strictement hétérosexuelle et qu’il ne pouvait prendre le risque d’incommoder celle-ci au prétexte que je fus délicieusement féminine comme tentait vainement de me présenter Monsieur.

Nous dûmes donc reporter nos vues sur un autre établissement susceptible d’accepter la féminité à clitoris proéminent émanant de ma personne…

(à suivre)

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